Depuis l’antiquité, la truffe fait partie de l’alimentation humaine.
Plus de 100 espèces de truffes sont aujourd’hui identifiées par les scientifiques.
Parmi celles-ci, la plus renommée dans le monde est la tuber melanosporum.
On l’appelle Truffe du Périgord parce qu’on la trouve naturellement dans notre région et qu’elle s’est forgée une solide réputation gastronomique depuis le 16ème siècle, en particulier auprès des cours royales européennes.
« La truffe est le diamant noir de la cuisine » affirmait Brillat-Savarin (1755-1826).
« les truffes du Périgord sont les plus estimées » écrit le dictionnaire de l’académie française (1835 ).
Autrefois « spontanée », la production commence au milieu du 19ème siècle et au début du 20ème à utiliser des techniques de culture résultant d’observations scientifiques.
En 1914, le Docteur Pradel, qui exerce à Sorges, édite un manuel de la trufficulture qui fait encore aujourd’hui référence .
En Périgord, les surfaces cultivées progressent chaque année. Elles sont principalement plantées de chênes verts, de chênes pubescents, de noisetiers et de charmes.
Environ 4 tonnes de truffes ont été récoltées en Dordogne au cours de la saison 2021/2022, ce qui est encore bien loin des quantités trouvées à la fin du 19ème.
Aujourd’hui, avec son écomusée de la Truffe, sa halle aux truffes, ses marchés aux truffes, ses fêtes de la truffe, et les 26, 27 et 28 janvier 2024 « truffe en folie », Sorges est plus que jamais, la capitale de la truffe du Périgord.