
À travers les siècles, Vienne évoque le summum de l’excellence musicale. Le sujet est inépuisable et la 41e saison du Festival du Périgord Noir a choisi d’en donner quelques repères marquants, sur le thème « Vienne – musique en capitale », faisant écho à la nouvelle production de notre Académie Baroque Internationale, placée sous la direction musicale d’Iñaki Encina Óyon avec la contribution de Johannes Pramsohler, Christophe Coin ou Carlos Aransay.
L’équipe artistique, en lien avec le directeur musical de l’Académie, ont eu à coeur de concevoir un programme tant sur la période baroque, faisant honneur au luth de Lucile Boulanger ou Jadran Duncumb, conviant l’Ensemble Diderot et « L’Escadron volant de la Reine », invitant le violoncelliste Christophe Coin ou l’organiste Olivier Houette. Les grands Viennois sont présents avec le Quatuor autrichien Chaos, le trio des étoiles autour d’Alexandre Kantorow, ou les jeunes et talentueuses Raphaëlle Moreau et Célia Oneto-Bensaid ainsi que le 1er prix du Concours de Genève, Kevin Chen. Cette saison fait une place éminente à de grandes voix, celles de Karine Deshayes et Jeanne Gérard, stars qui raviront le public, ou à la grande dame du piano Anne Queffelec et à Gapard Dehaene, venus nous faire entendre leur talent de famille.Et en hommage à la Vienne déchirée des années 20,
Karol Beffa, nous donnera sa partition musicale improvisée du chef d’oeuvre expressionniste de Pabst, La Rue sans joie (1925), retraçant le destin de jeunes femmes emportées dans une Vienne en crise.
Sur un chemin de traverse, un double concert « Méditerranée : identité », conçu en lien avec le festival « Cultures aux coeurs », ouvrira le Festival à Montignac-Lascaux.
Les lieux de concerts sont multiples et tous illustrent le patrimoine merveilleux du Périgord : Ajat, Auriac, Fanlac, Montignac-Lascaux (en divers sites), Saint-Amand-de-Coly, Saint-Léon-sur-Vézère, Sorges…
Jean-Luc SOULÉ
Président du Festival et de l’Académie
Baroque Internationale du Périgord Noir