Eymet1

Chemin d'Amadour : étape 13 d'Eymet à Issigeac

Pédestre à Eymet
28.0 km
à pied
7h
Moyen
  • Au sud du Bergeracois, la vallée du Dropt et de ses affluents présentent une agriculture variée : grandes cultures (blé, orge, tournesol, colza, maïs grain), prairies, vergers de prunes d’Ente, de noisettes, vignes. Peu à peu, le plateau d’Issigeac apparaît. Il forme un contraste fort au sortir de la vallée de la Dordogne et de ses vignobles. Ici un tout autre ordre : atténuation du relief, raréfaction de la végétation fermant le paysage. Les vues s’ouvrent largement et l’horizon se tend...
    Au sud du Bergeracois, la vallée du Dropt et de ses affluents présentent une agriculture variée : grandes cultures (blé, orge, tournesol, colza, maïs grain), prairies, vergers de prunes d’Ente, de noisettes, vignes. Peu à peu, le plateau d’Issigeac apparaît. Il forme un contraste fort au sortir de la vallée de la Dordogne et de ses vignobles. Ici un tout autre ordre : atténuation du relief, raréfaction de la végétation fermant le paysage. Les vues s’ouvrent largement et l’horizon se tend grâce aux grandes parcelles cultivées en céréales.
Points d'intérêt
1 Bastide d'Eymet
La bastide d'Eymet présente le plan caractéristique des bastides du sud-ouest, ces "villes nouvelles du Moyen Age" construites en peu d'années durant la seconde moitié du XIIIème siècle.
Eymet a su préserver et aménager d'importants témoins de l'époque médiévale dont la place aux belles proportions entourée de maisons à arcades, les rues et ruelles se coupant à angle droit où l'on compte nombre de maisons à pans de bois et édifices gothiques.Le château a perdu la plus grande partie de ses courtines mais il reste d'imposants vestiges (rempart, échauguette d'angle, bretèche sur la porte, puissant donjon carré dit "tour Monseigneur" ou "tour des Anglais"), datant du XIIIe siècle..
​Ce qui reste du quai de navigation rappelle qu'Eymet fut un port d'où partaient vers Bordeaux de petites gabares chargées de bois, vins et grains... Le moulin du XIVème siècle est aussi la preuve d'une imp
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2 Issigeac
Enfin, le château du village d’Issigeac apparaît dans la plaine. Si les traces d’occupation humaine remontent à la préhistoire, c’est le nom du propriétaire d’une villa gallo-romaine, Sedius, qui donne son nom au village.
Plus tard, le moine Cibar aurait construit le premier monastère « monasterium sediacum ».
Mais c’est au XIIème siècle qu’Issigeac et son prieuré furent placés sous la protection de l’abbaye bénédictine de Sarlat. Lorsqu’en 1153, le pape Eugène III stipule par une bulle les possessions et privilèges de l’abbaye, Issigeac se retrouve sous protection papale. Le bourg se distingue alors par son seigneur Doyen, prieur du monastère et seigneur du village, et ses coutumes, écrites en 1298, qui régissaient la vie du village.
Au XIIIème siècle, le Roi anglais Edouard Ier fait rajouter de puissants remparts à la cité, qui, sous la protection du Pape et du Roi d’Angleterre,
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