Boucle du Ruisseau Chaud Ménesplet

Avant la construction de ce pont, il y avait trois bacs permettant de traverser l'Isle à Ménesplet. Le 5 mars 1893, le conseil municipal décide de construire un pont, à tablier métallique de style "Eiffel". Il est inauguré le 22 décembre 1895.

A partir du 11ème siècle, l’art roman fleurit en Europe et Ménesplet participe à son niveau à ce mouvement artistique. L’église « Sanctus Johannes de Menespleth » est attestée en 1122, elle dépend de la collégiale de St Astier. En 1130, Aldebert, prêtre de Ménesplet est témoin d’une donation de Gérard de Montpon. L’église est citée à nouveau en 1178 (bulle d’Alexandre III).

De cette église primitive subsiste « l’abside semi-circulaire, voûtée d’un cul de four ». Elle est limitée par un « arc triomphal en plein cintre ». Elle mesurait 17 m de long et était certainement précédée, comme bien d’autres dans la région, par un « clocher-porche » surmonté d’une croix…laquelle aurait été déplacée sur un autre point culminant bien plus tard, lors d’une rénovation.

Cette statue a été offert par une famille à la paroisse. Marie de la Trinité (Lyon 3 Juillet 1903-21 décembre 1980) est une religieuse dominicaine française dont la spiritualité a influencé Hans Hans Urs Von Balthasar (prêtre catholique suisse considéré comme l'un des plus grands théologiens chrétiens du XXème siècle). Ses écrits sont publiés après sa mort, grâce à une collaboratrice fidèle de la congrégation. Soeur Marie de la Trinité, issue d'une famille cultivée, parlait l'anglais, l'allemand et l'italien, et bien sûr le latin. Elle apprit le grec du Nouveau Testament et l'hébreu biblique. Elle apprit également le droit canonique et le chant grégorien. Elle publia un guide de lecture, paru à 56 000 exemplaires.

Le bourg de Ménesplet a été bâti sur la « première terrasse » des alluvions de l’Isle. Ce choix judicieux le met à l’abri des inondations mais a aussi un autre intérêt : la 1ère terrasse est toujours jalonnée de sources : c’est le cas aux Fontanelles, au pied de l’ancien moulin, près du pont et en bas de l’église. Ces sources apportaient l’eau potable, étaient éventuellement aménagées en abreuvoirs ou en lavoirs.