Le chemin d'Amadour

Le chemin d’Amadour est un itinéraire pédestre de 500 kilomètres. Il part de Soulac-sur-Mer en Gironde, descend le plus vaste estuaire d’Europe  jusqu’à Bordeaux, traverse l’Entre deux mers, emprunte la vallée du Dropt qui traverse le nord du Lot et Garonne et entre en Dordogne par la bastide d’Eymet. Il entre ensuite dans le Lot par la ville se Souillac avant de longer la vallée de l’Ouysse jusqu’à Rocamadour, fin du voyage.

Le site internet du chemin d’Amadour vous offre une vision globale du parcours avec des renseignements pratiques, les hébergements, des histoires à écouter, des vidéos etc.

A son entrée en Dordogne, le chemin d’Amadour va traverser le lac de Lescourou, et entrer dans la bastide d’Eymet. Puis il va longer la rivière Dropt avant de monter sur le coteau et vers le village de Razac-d’Eymet. Depuis ce village deux solutions sont proposées au randonneur : soit de rejoindre Bergerac (gare SNCF) en passant par Monbazillac, soit de poursuivre le chemin en direction d‘Issigeac.

Les paysages entre Eymet et la cité médiévale circulaire d’Issigeac sont ouverts et principalement composés de terres cultivées (blé, orge, tournesol…). Après Issigeac en remontant vers la bastide de Beaumont et l’abbaye de Saint-Avit-Senieur, les bois viennent ponctuer le paysage.

A partir de Saint-Avit-Senieur, la forêt commence à s’imposer, et après le passage dans la petite bastide de Molières, la forêt Bessède se fait plus dense. On comprend pourquoi les moines choisirent cet endroit isolé pour bâtir l’abbaye de Cadouin. Depuis la village d’Urval, son four banal du XVème siècle et son espace d’accueil pour les randonneurs (douche, wc et tables piquenique près de la salle des fêtes), le chemin se dirige vers un plateau, passe à Capelou, plus ancien pèlerinage périgourdin attesté en sortant de la forêt, et arrive à Belvès, l’un des « Plus beaux villages de France ».

Depuis Belves, le chemin va rejoindre les hauteurs de la vallée Dordogne, offrant de beaux points de vue sur la rivière et sur les châteaux qui veillent sur elle.
Ici le paysage témoigne directement et à ciel ouvert de son histoire, car outre les compositions « naturelles » c’est ici bien souvent la main de l’Homme qui a créé les sites renommés de cette vallée. Un regard depuis la croix de la Mission ou depuis la promenade de la Barre à Domme permet d’embrasser d’un regard cette vallée où l’agriculture occupe encore une bonne place en bord de rivière sur les terres alluvionaires.