Festival Jeux Theatre Sarlat 2023 VisuelFestival Jeux Theatre Sarlat 2023 Visuel
©Festival Jeux Theatre Sarlat 2023 Visuel

Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat

Du 17 juillet au 02 août 2025 à Sarlat

Le rideau se lève sur cette 73ème édition. Les trois coups résonnent chaque soir au coeur de la cité médiévale de Sarlat pour cet évènement qui est le plus ancien festival dans sa catégorie après celui d’Avignon.

Affiche Festival Jeux Theatre Sarlat 2025Affiche Festival Jeux Theatre Sarlat 2025
©Affiche Festival Jeux Theatre Sarlat 2025

Il était une fois le théâtre à Sarlat

À l’origine était un homme, Jacques Boissarie, un homme amoureux de sa ville, Sarlat, et un fou de théâtre. Au cours de ses promenades, souvent nocturnes, au coeur de la cité, il ne pouvait empêcher son imagination de voir, en chaque espace rencontré, un lieu scénique, et de l’associer à une pièce d’un répertoire qu’il connaissait fort bien.

Ainsi germait, en 1952, l’idée de créer une alliance entre le patrimoine sarladais et l’art dramatique. Jacques Boissarie, pionnier du Festival, entamait sa grande épopée par la création et la mise en place de stages d’art dramatique.

Durant l’été, les stagiaires de fin de cycle présentaient Numance, mise en scène par Jean Lagénie, et Sainte-Jeanne, mise en scène par Gabriel Monnet. Jouées en plein air, usant des décors naturels de la ville, les pièces nécessitaient la participation et la figuration des habitants…

Sarlat devenait alors atelier, scène et décor de théâtre…
Depuis, le Festival anime les vieilles pierres de Sarlat pendant l’été.
Aujourd’hui, le Festival, avec sa 73e édition, est devenu l’un des hauts lieux de la vie théâtrale française. Il est géré par une association loi 1901, réunissant des bénévoles passionnés de théâtre. Le plus ancien de sa catégorie, après Avignon, le Festival des Jeux du Théâtre de Sarlat donne ses représentations en plein air, dans le décor somptueux de la cité périgourdine.

Chaque année près de 7 000 spectateurs viennent voir jouer des artistes confirmés et des jeunes talents au coeur de Sarlat, classée « Ville d’Art et d’Histoire ».

La 73ème édition en quelques mots

Le spectacle « Oublie-moi » d’après In Other Words de Matthew Seager, ouvrira le festival 2025 qui propose 18 spectacles en plein air et une lecture, des rencontres et des échanges.
Fidèle à ses traditions, le festival accueille des artistes confirmés et de nouveaux talents, comédiens, auteurs et metteurs en scène… qui vous proposeront entre autres des oeuvres de Marguerite Yourcenar, Guy de Maupassant, Shakespeare, Molière, Denis Diderot, Eugène Labiche…

Du 17 juillet au 02 août 2024, ce sont trois lieux mythiques de Sarlat, la Place de la Liberté, le Jardin des Enfeus et l’Abbaye Sainte-Claire qui accueillent pièces classiques et oeuvres contemporaines.

Les rencontres de Plamon

Du 17 juillet au 02 août, chaque matin, à 11h00, des débats, animés par Jean-Paul Tribout, favorisent la rencontre et l’échange entre les comédiens, les auteurs, les metteurs en scène, les journalistes et le public.
Les rencontres théâtrales du Festival des Jeux du Théâtre sont donc consacrées au libre entretien, à propos du spectacle de la veille et de celui du soir.
Qu’on aime bombarder les artistes de questions doctes ou farfelues, qu’on préfère se poser en critique dramatique, ou bien discuter à bâtons rompus, on se régale de petits potins de coulisse, côté cour ou côté jardin.
Pour conclure avec convivialité ces rencontres et prolonger le plaisir de l’échange, le Comité du Festival se réjouit d’accueillir les participants, nombreux, autour d’un apéritif.

Entrée libre.

Jeudi 17 juillet 2025

Oublie-moi

21h45 au Jardin des Enfeus

D’après In Other Words de Matthew Seager

Mise en scène : Marie-Julie Baup et Thierry Lopez
Avec Mathilde Roehrich et Lionel Erdogan.
Atelier Théâtre Actuel

Depuis leur rencontre en boîte de nuit où Arthur, beau parleur au grand cœur a un peu lourdement dragué Jeanne dont la résistance a vite fondu devant l’humour et la ténacité du jeune homme, ces deux-là vivent une histoire d’amour passionnée dans une atmosphère d’une grande complicité. Bref, ils voient tout en rose ! Mais, peu à peu des fêlures viennent lézarder le quotidien. Cela commence de façon très insidieuse : pourquoi donc Arthur a-t-il mis si longtemps pour acheter du lait et des timbres juste en bas de la maison ? Et tout va s’enchaîner selon une mécanique implacable, celle de la maladie d’Alzheimer, présentée seulement dans ses 1ères étapes. Le couple est mis à l’épreuve, cependant, Arthur comme Julie restent drôles car l’humour tout comme la musique qui joue un grand rôle dans la pièce, sont des clés essentielles de leur alchimie amoureuse. Arthur sombre peu à peu et Jeanne résiste, chavirée par des émotions contradictoires que le spectateur partage en fonction de son vécu (ou non) de cette terrible maladie dont la prise de conscience incite à mieux apprécier les plus humbles cadeaux de la vie.

« Inspirée d’In Other Words de Matthew Seager, la pièce se transforme en marée montante tandis que la maladie submerge les personnages (…) Jamais mièvre, toujours juste, ce pas de deux est porté avec finesse par les acteurs. Le duo tient intensément la barre, celle d’un amour qui survit, envers et contre tout. »
(Télérama Sortir)

Vendredi 18 juillet 2025

Mémoires d'Hadrien

21h00 à l'Abbaye Sainte-Claire

De Marguerite Yourcenar

Mise en scène : Renaud Meyer
Avec Jean-Paul Bordes.
Cie Les Tréteaux de la Velue

Le roman de Marguerite Yourcenar – 1ère femme élue à l’Académie française en 1980 – à partir duquel la pièce est adaptée, fut dès sa parution en 1951, un immense succès. S’appuyant sur des sources historiques, il constitue également une véritable méditation de philosophie empirique. Au soir de sa vie, l’Empereur Hadrien (117-138) décide d’adresser une longue lettre à son petit-fils adoptif, Marc-Aurèle, alors âgé de 17 ans ; il fait le bilan, dans un souci constant de lucidité et de transparence, des principaux événements de son existence : triomphes militaires, amour des beautés de l’art, de la poésie, de la musique, plaisirs du corps et passion pour son jeune amant grec Antinoüs, mort à 20 ans d’une noyade suspecte et dont la perte lui est inconsolable. « Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts » et pour pouvoir se draper en Empereur dans son habit d’éternité, il faut se regarder soi-même, sans tricher, dans ce miroir où les spectateurs pourront eux aussi questionner tout ce qui donne du sens à l’existence : la vie, la mort, l’amour, la beauté…

« Cet amoureux de la musique et des mots nous convie donc aujourd’hui à un ultime voyage dont on ne sort pas indemne. Sa voix – tellement reconnaissable – résonne comme un long sanglot ; quel plus bel hommage à la vie, à l’amour et à la mort pouvait-il nous offrir ? Marguerite Yourcenar trouve en Bordes un interprète de premier ordre, qui transcende sa pensée et nous va droit au coeur… Beauté et austérité font bon ménage : on salue le travail de mise en scène de Renaud Meyer et de ses équipes techniques, qui réalisent ici de petits miracles. »
(Philippe Pocidalo – https://regardencoulisse.com)

Samedi 19 juillet 2025

Les petites femmes de Maupassant

21h45 au Jardin des Enfeus

De Guy de Maupassant adapté par Roger Défossez

Mise en scène : Gwenhaël de Gouvello
Avec Eurydice El-Etr, Marie Grach, Karine Pinoteau et Alexandra Sarramona.
Compagnie du Catogan

Cette comédie a été publiée dans la revue « Fréquences théâtre ». Le texte est composé à partir d’extraits de l’oeuvre de Maupassant, romancier et nouvelliste de la 2ème moitié du XIXe siècle, très apprécié pour la qualité de son style et pour la galerie des personnages qu’il a observés avec acuité dans sa campagne normande ainsi que dans tous les autres milieux fréquentés au cours de sa vie dont la société mondaine à laquelle appartiennent d’ailleurs ces : « petites femmes ». Aristocrates ou grandes bourgeoises, loin des préoccupations matérielles, elles sont invitées chez une amie, en villégiature sur la côte normande très à la mode et également prisée par les Impressionnistes qui adoraient y saisir sur le vif les variations subtiles de la lumière. Elles vont y « passer quelques jours de loisirs sans hommes (…) mais, coquines, infidèles et amoureuses de qui vont-elles surtout parler ? des hommes ! Et se pointe à l’horizon un nouvel amour, et nous découvrons la solitude de l’une, la nouvelle passion d’une autre, les pièges de l’infidélité ; des chansons, des sketches, des révélations succulentes, réunies et agencées avec humour et sensibilité ».

« Dans cette pièce délicieuse et fine(…), Roger Défossez dévoile un Maupassant drôle et sans doute méconnu. Au travers de portraits malicieusement « croqués », dans un décor champêtre et sur fond de musique, nos petites femmes savourent des situations cocasses avec en toile de fond l’impressionnisme. »
(Gwenhaël de Gouvello)

Dimanche 20 juillet 2025

Journée des auteurs

A l’Abbaye Sainte-Claire

18h : Ovide en exil

De Jean-Noël Jeanneney

Mise en lecture : Gil Galliot
Lu par Jean-Paul Bordes, Gil Galliot et Magali Lange.
Cie Les Tréteaux de la Velue

Pourquoi Ovide (43 avant J-C- 17 après J-C), auteur des Amours, de l’Art d’aimer, des Métamorphoses, poète vénéré par Rome, fut-t-il à 50 ans banni par Alexandre aux confins de l’Empire ? Les historiens se perdent encore en conjectures, et le poète ne donnera jamais les raisons de son exil. La pièce en 3 actes de Jean-Noël Jeanneney fut écrite pendant le confinement ; l’auteur présente ainsi son ouvrage à son éditeur : « Ovide, le grand poète de toutes les séductions, le favori des élégances romaines, s’est trouvé brutalement exilé par Auguste sur les bords lointains de la mer Noire : parages barbares à ses yeux. Sa douleur, au coeur d’un exil qui le fige loin de la Ville et de ses bonheurs enfuis, n’efface pas tout à fait le rêve d’un retour. Mais à quel prix serait-ce ? On saisit ici l’homme blessé au moment intense où l’arrivée d’un nouvel envoyé du Prince, fonctionnaire cynique et madré, vient concentrer soudain devant lui la résurgence d’un fol espoir. La sentence sera-t-elle levée ? Il y faudrait qu’Ovide trahisse les habitants colonisés qui l’ont accueilli généreusement et qui songent à une révolte armée. Aminda, fille de ces contrées, héritière des Amazones, est déchirée entre sa passion pour le poète et sa fidélité à son peuple opprimé. Unité de lieu, unité de temps. Au fil de ces trois actes, entre raison et passion, entre politique et littérature, entre rumeur et vérité, entre réalisme et générosité, le sort balance ».

19h30 : Apéritif et Assiette Périgourdine

21h00 : La dette

De et avec Franck Chevallay

Mise en scène : Jean-Yves Ruf
Compagnie Sol en scène

Comme il l’avait fait avec succès dans Banque centrale qui a donné lieu à plus de 160 représentations, l’acteur et auteur a écrit La Dette dans l’esprit de Dario Fo afin d’en faire un vrai spectacle de théâtre, original et ludique, et surtout pas une conférence ! Ce travail résulte d’une commande et d’une collaboration avec des enseignants-chercheurs en économie de l’Université de Lorraine. Il le résume ainsi : « Le Banquier d’une banque imaginaire qui aurait traversé les siècles invite les spectateurs à une séance « d’exorcisme ». Il leur explique qu’il est hanté par des esprits qui le culpabilisent, et que, depuis, il a le sentiment d’une « dette » envers le monde. Alors, il a décidé de réunir des groupes de citoyens pour leur raconter toute la vérité sur son métier, pour se justifier. Mais parfois, alors qu’il s’adresse directement aux spectateurs, sa voix et sa posture se transforment, comme s’il était possédé par un esprit. De la même manière que certains sorciers peuvent être habités par « l’esprit de la forêt » ou par « l’esprit d’un fauve », notre banquier, lui, est traversé par les esprits des concepts économiques : « Valeur travail », « Puissance publique », « Esprit des courbes ». Et ainsi d’esprit en esprit, les spectateurs traverseront l’histoire de la dette. »

« Ce nouveau spectacle de Franck Chevallay constitue une incursion ludique et pleine d’humour dans le monde de la finance avec pour objectif de proposer aux spectateurs une histoire de la dette, mais aussi une réflexion sur son actualité et ses enjeux politiques.»
(Université de Lorraine)

Lundi 21 juillet 2025

Come Bach

21h45 au Jardin des Enfeus

« Ces drôles de dames, mises en scène par Gérard Rauber, aiment sortir du carcan traditionnel… Dans un ballet de mouvements, ça bouge, sautille, frétille, et ça prouve qu’humour et classique forment une belle harmonie. Ce brillant spectacle, divertissant à souhait met du soleil plein la tête. »
(www.loeildolivier.fr)

Spectacle musical

Mise en scène : Gérard Rauber
Avec Anne Baquet (voix), Jeanne Bonnet (contrebasse), Anne Régnier (cor anglais & hautbois) et Christine Fonlupt (piano).
Le Renard

Quatre musiciennes formées par les plus grands, virtuoses expérimentées et multirécompensées à travers le monde constituent un quatuor original avec une contrebasse, un hautbois/cor anglais, un piano et une voix. En créant un espace de jeu et en cassant les codes : plus de partitions, plus de chaises bien alignées, le musicien est enfin libre, elles permettent au public de partager un concert insolite et joyeux autour de la musique de Jean-Sébastien Bach dont nous avons tous un souvenir, tellement il fait partie de notre univers musical y compris dans les lieux d’attente les plus incongrus ! Son génie passe tous les temps et tous les tempos et, nombreux sont les artistes qui s’en sont inspiré depuis la période baroque en passant par le jazz, le rock et la chanson. Le spectacle se déroule dans une succession de tableaux de petites scènes théâtrales dans lesquelles les musiciennes se déplacent avec une grande fluidité à la fois gestuelle et sonore nous offrant ainsi un panorama riche de propositions propres à ravir nos esprits et nos sens !

Mardi 22 juillet 2025

Conseils aux spectateurs

21h00 à l'abbaye Sainte-Claire

De et avec Jérôme Rouger

Compagnie La Martingale

Les spectacles écrits par cet acteur-auteur et créés avec sa compagnie interrogent les processus de manipulation, de domination, de reproduction ainsi que les codes sociaux et les codes du spectacle, et s’intéressent à leur transgression. C’est ainsi qu’il explore régulièrement les rapports acteurs/spectateurs, art/société, et se questionne sur les « fonctions » du théâtre et de l’art en constatant par exemple que si le public au sortir d’un spectacle émet souvent des avis sur la représentation à laquelle il vient d’assister on ne l’entend pour ainsi dire jamais déclarer qu’il a été bon ou mauvais ! Mais les acteurs, eux, savent très bien que les spectateurs vont conditionner en partie la réussite de leur performance ; d’ailleurs, dans les théâtres conventionnels, ils vont souvent jeter un coup d’oeil sur la salle en soulevant un coin du rideau et pour les spectacles en plein air certains sont déjà sur la scène pendant que le public s’installe dans les gradins ! Une représentation théâtrale est une véritable alchimie et nous sommes invités ce soir, à un spectacle-conférence présenté par un acteur qui a déjà longuement analysé sa pratique à la lumière de cette problématique, traitée avec acuité, beaucoup d’humour et un vrai travail de mise en scène.

« Une sorte d’étude sur le public ; à la fois désopilante et parfaitement observée (…) le public devient le sujet même de la réflexion, et le processus fonctionne. »
Sandrine Blanchard – www.lemonde.fr/culture

Mercredi 23 juillet 2025

Le petit coiffeur

21h45 Place de la Liberté

« Les rebondissements, les multiples tableaux qui surgissent sont autant de séquences qui nous permettent avec jubilation de retrouver l’auteur et metteur en scène de « Adieu Monsieur Haffmann » dont on connaît désormais sa façon de faire, de marquer sa patte, cette manière de créer, d’écrire, (…) son jeu subtil qui met en scène cette éternelle ambiguïté des êtres entre leur faiblesses et leurs déterminations. »
Patrick Ducome – www.artistikrezo.com

De Jean-Philippe Daguerre

Mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
Avec Romy Chenelat, Amandine Longeac, Bruno Fontaine, Yohan Génin et Paul Valy.
Le Grenier de Babouchka

Dans sa nouvelle création, l’auteur d’« Adieu Monsieur Haffmann » récompensé par plusieurs Molières, retrouve la période de la Seconde Guerre mondiale pour éclairer la grande histoire par la petite, interpellé par une photo de Robert Capa mondialement connue. Pris le 16 août 1944, ce cliché célèbre, que l’on appelle depuis lors : « La tondue de Chartres » représente une jeune femme, le crâne rasé, le front marqué au fer rouge, serrant dans ses bras son bébé qu’elle regarde intensément tandis que la foule la conspue. Mais qui a donc tondu cette femme ?
Pour répondre à cette question l’auteur imagine la vie de la famille Giraud, celle du « petit coiffeur » ; une famille aux personnages forts et contrastés bousculés par l’Histoire. Au moment où commence l’action, le père, après dénonciation, est mort dans un camp de travail en Allemagne ; un an après, nous retrouvons sa femme, Marie, une héroïne de la Résistance et ses deux fils, Pierre et Jean dans le salon de coiffure à Chartres. La mère s’occupe de la partie « femmes » et Pierre de celle des « hommes » mais, entre deux clients, il reçoit des femmes que sa mère lui envoie… C’est alors qu’arrive la jolie Lise Berthier, institutrice jeune veuve de guerre au passé sulfureux et tout bascule…

Jeudi 24 juillet 2025

Ces petits riens

21h45 au Jardin des Enfeus

D’Antoine Lemaire

Mise en scène : Jean-Marc Chotteau
Avec Carole Le Sone et Antoine Lemaire.
La Virgule

Il y a deux ans, le public avait beaucoup apprécié : « Est-ce que vous pouvez laisser la porte ouverte en sortant ? » qui mettait en scène avec une grande finesse teintée d’émotion et de drôlerie la vie d’un couple confronté aux ravages de la maladie d’Alzheimer. Aucune épreuve de cette sorte dans cette nouvelle pièce du même auteur/comédien mais toujours ce souci de la confrontation d’une parole intime avec la théâtralité. ELLE et LUI, sont croqués dans leur duo de couple ordinaire se confrontant dans une dispute elle aussi très ordinaire !
Leur relation s’est tissée au fil des jours par tous ces « petits riens » qui la nourrissent mais peuvent aussi l’empoisonner quand ils se mettent chacun à « couper les cheveux en quatre », disséquer à tout propos les gestes, les mots et même les silences de l’autre, pour y trouver les soi-disant preuves de l’indifférence voire de la trahison… Une mécanique implacable s’emballe avec les mots qui se transforment en flèches acérées atteignant leur cible à tous les coups ! Un jeu de ping-pong en apparence anodin et drôle qui amuse et touche par tout ce qu’il contient d’universel.

« Venez découvrir cette comédie grinçante et finalement irrésistible où le langage devient la cause d’extraordinaires joutes verbales dans un couple ordinaire. Un chef d’oeuvre d’humour noir servi par deux acteurs à la fois drôles et émouvants. »
www.weo.fr/agenda – Tourcoing

Vendredi 25 juillet 2025

Roméo et Juliette

21h45 Place de la Liberté

« Adaptation bouleversante, toute de fougue et de passion. De magnifiques lumières et la musique omniprésente doublure du texte, participent du charme puissant du spectacle. »
Christophe Barbier – L’Express

De Shakespeare

Mise en scène : Manon Montel
Avec : Thomas Willaime, Manon Montel, Léo Paget (guitare), Alain Guillo, Claire Faurot (accordéon) et Jean-Baptiste des Boscs (violoncelle).
Compagnie Chouchenko

Les contrastes sont une caractéristique du théâtre de Shakespeare. On les retrouve particulièrement mis en valeur dans cette interprétation musicale et chorégraphiée de Roméo et Juliette, l’une des pièces les plus emblématiques du grand dramaturge. L’histoire confine au mythe, mettant en scène le destin tragique de deux amants, victimes de la haine ancestrale qui dévore leurs familles : les Montaigu et les Capulet. Roméo et Juliette ne sont pas nés sous une bonne étoile, la fatalité s’acharne sur eux qui luttent de toute la force de leur passion pour essayer d’échapper à leur destin. Mais « combattre la fatalité, c’est combattre le temps » que les hommes prétendent souvent maîtriser …
Bravant leurs familles, les jeunes gens décident de se marier en secret et les coups du destin se précipitent jusqu’à ce que les deux amants se retrouvent unis dans la mort pour l’éternité ! Le tragique côtoie incessamment le comique, ce que la musique vient le souligner avec justesse ; les oppositions sont également présentes dans la langue, alternant entre lyrisme poétique et bouffonnerie ; les mouvements des corps et l’utilisation des lumières y concourent avec bonheur.

 

Samedi 26 juillet 2025

Un monde fou

21h45 au Jardin des Enfeus

De Becky Mode

Mise en scène et interprétation : Éric Métayer
Le Lucernaire

La pièce, américaine à l’origine, est une savoureuse adaptation à la française, mise à jour pour Paris puis pour les tournées en province où l’acteur, seul en scène, réalise la prouesse d’interpréter 32 rôles représentant un raccourci saisissant d’un monde qui évolue avec l’actualité. Un jeune homme, Sam, acteur débutant, assure ses fins de mois en tenant le standard du service de réservations d’un grand restaurant. Le téléphone n’arrête pas de sonner ; le jeune homme est appelé de l’intérieur par interphone et de l’extérieur par une clientèle de luxe exigeante et capricieuse ; tout ce beau monde s’impatiente, s’énerve, se fâche, veut réserver une table mais pas une autre… Bien entendu, les sauces se gâtent, avec l’absence d’un employé qui n’arrive pas, l’arrivée du critique gastronomique dont on avait oublié de noter la venue, les appels des mondains ! Bref, un emploi idiot et harassant d’autant plus que cet adorable garçon, est honteusement exploité par la direction et le personnel de la boîte : harcelé par son cuisinier, snobé par son manager qui le charge d’exécuter les tâches les plus ingrates… De quoi perdre tout espoir avant de déceler quelques signes plus positifs…

« La prouesse d’Éric Métayer(…) est d’autant plus impressionnante qu’il joue en quelque sorte à mains nues, c’est-à-dire sans recours au moindre artifice du transformisme, sans même un appareil téléphonique. On admire l’instinct, l’invention et le travail. »
Armelle Héliot – Le Figaro

Dimanche 27 juillet 2025

Ma peau d'âne

19h00 au Jardin des Enfeus

« Une écriture ciselée, une mise en scène enlevée, des costumes enchanteurs, qui font entendre, par l’humour, la féerie, la réflexion, tous les marqueurs du conte mais aussi les enjeux du monde contemporain. »
https://scenesnomades.fr

De Sophie Vaslot

Mise en scène : Frédéric Klein
Avec : Sophie Vaslot et Frédéric Klein.
Compagnie Bois et Charbon

Spectacle jeune public à partir de 5 ans

Après son « Histoire vraie du Petit Chaperon Rouge », l’auteure a souhaité continuer à « creuser les méandres de l’enfance via cette possibilité protéiforme qu’offre le conte ». C’est dans cet esprit qu’elle réécrit « Peau d’Äne ». La trame du récit de Perrault en est bien connue : un roi a promis à sa reine mourante de ne se remarier qu’avec une femme aussi belle et aussi douée qu’elle. Mais personne ne répond à ses critères sauf …sa Princesse de fille qu’il décide alors d’épouser ! Voilà la solution trouvée ! Mais c’est sans compter avec la résistance de la jeune fille, aidée par son astucieuse Fée-marraine et bien sûr par sa rencontre avec le Prince… La pièce utilise uniquement le dialogue qui ancre l’histoire dans le présent et permet à son auteure de transformer le réel pour mieux le faire surgir et évoluer. Par l’écriture et la mise en scène qui fait appel à des formes ludiques et oniriques très poétiques, c’est l’imaginaire qui est sollicité afin de « réveiller la magie chez le spectateur ». Le texte est pensé comme une partition musicale, les bruitages, les costumes et les lumières concourent à faire surgir « l’invisible » du texte qui « résonne en chacun quel que soit son bagage ».

Dimanche 27 juillet 2025

Le misanthrope

21h45 Place de la Liberté

De Molière

Mise en scène : Thomas le Douarec
Avec Jean-Charles Chagachbanian, Marylou Salvatori, Philippe Maymat, Thomas le Douarec, Justine Vultaggio, Rémi Johnsen, Thomas Justine et Caroline Devismes.
Compagnie Thomas le Douarec

On n’en a jamais fini avec la modernité de Molière dont Denis Podalydès disait : « qu’il faut le ramener au coeur de notre temps ». Pari réussi avec ce Misanthrope qui « transpose la pièce dans notre époque tout en essayant de lui rester le plus fidèle possible et surtout de garder son esprit d’origine ». L’argument essentiel de cette pièce jouée pour la 1ère fois en 1666, relève d’une situation paradoxale : dans une société où les apparences prévalent sur tout autre considération, un homme épris de vérité et de sincérité, tombe éperdument amoureux d’une jeune femme, mondaine et frivole, qui ne pense qu’à briller auprès des flatteurs qui l’entourent !
Pour Alceste, il faut toujours dire ce que l’on pense alors que pour Célimène, rien ne compte plus que de donner une image avantageuse de soi-même ; Eliante et Philinte prônent la juste mesure entre ces deux extrêmes ; ils sont entourés d’une galerie de personnages hauts en couleurs qui donnent vie et corps à la pièce et conduisent les spectateurs à rire des travers de notre humaine nature mais aussi à réfléchir à leurs propres comportements, d’autant plus que la mise en scène leur propose un vrai miroir de notre époque !

« Portée par 8 comédiens justes, talentueux et pleins d’énergie, cette pièce revisitée, entre rire et émotion est d’une étonnante modernité… Merci à Thomas le Douarec pour ce Misanthrope du XXIe siècle. »
Dominique Parry – www.ledauphine.com/vaucluse

Lundi 28 juillet 2025

Rossignol à la langue pourrie

21h00 Abbaye Saint-Claire

« Quand on se rend chaque soir au théâtre et qu’on a le privilège d’assister à un moment aussi sublime que ce « Rossignol à la langue pourrie », on s’en veut d’avoir tant tardé. D’avoir raté un rendez-vous avec une heure bouleversante de théâtre, de poésie pure. Grandeur, beauté, sincérité, perfection de l’interprétation, tout, ici, subjugue. »
Armelle Héliot – www.lejournaldarmelleheliot.fr

De Jehan-Rictus

Mise en scène : Guy-Pierre Couleau
Avec Agathe Quelquejay.
Cie Des Lumières et Des Ombres

Le spectacle est un hommage à Jehan-Rictus, de son vrai nom Gabriel Randon né en 1867 à Boulogne et mort à Paris en 1933. Poète français, trop peu connu aujourd’hui, qui a fait le choix d’utiliser une langue populaire pour dépeindre et dénoncer la souffrance de tous les marginalisés – les femmes et les enfants en particulier – qu’il connaissait bien pour avoir lui-même partagé leur sort en menant une vie de sans-abri après avoir fui l’oppressant domicile familial. Une vie faite de pauvreté, s’essayant sans succès à toutes sortes de petits métiers (livreur, balayeur, garçon de course, employé de commerce…) au milieu des vagabonds, des petites frappes, des souteneurs et des filles de joie, fréquentant les lieux en vogue comme le célèbre Moulin de la Galette où le bourgeois allait s’encanailler mais surtout, le Montmartre des artistes et des anarchistes où il débuta sous son pseudo, au Cabaret des Quat’Arts en 1895.
Les poèmes choisis sont puisés dans le recueil « Le Coeur populaire » paru en 1914 et mis en scène avec une grande maîtrise de moyens magnifiant la vraie langue du peuple, une langue inventive, incarnée par une interprète exceptionnelle.

Mardi 29 juillet 2025

Le neveu de Rameau

21h45 au Jardin des Enfeus

De Denis Diderot

Mise en scène : Jean-Pierre Rumeau
Avec Nicolas Vaude, Gabriel Le Doze et Olivier Baumont au clavecin.
Théâtre Le Ranelagh

Considéré comme une personnalité éminente du siècle des Lumières, Denis Diderot, (1713-1784) écrivain et philosophe français, révolutionne son époque par le caractère protéiforme et avant-gardiste de sa pensée. Son œuvre multipliant les paradoxes et les mystifications, délivrée de tout système immuable, trouve son dynamisme dans un perpétuel mouvement d’improvisation, bien représentée par ce Neveu de Rameau, dont le manuscrit ne fut retrouvé qu’en 1891 ! Au Café de la Régence, le narrateur, MOI, se laisse aborder par le neveu, LUI, un original qu’il estime peu mais dont il goûte à l’occasion les propos sur des thèmes qui lui sont chers : comportement social et corruption des rapports humains par l’argent, morale du plaisir, bonheur, éducation, création artistique dont la musique etc. Les idées jaillissent au fur et à mesure d’un dialogue endiablé, les paradoxes entrainent le débat dans les hypothèses les plus extrêmes et les plus originales de ce conflit inhérent à la pensée même de Diderot et d’où naissent des interrogations d’autant plus fécondes que le principe du contraste des contraires ne cherche pas à se résoudre dans un accord supérieur ! Cette joute verbale est brillamment ponctuée par les pièces musicales d’un claveciniste qui contribuent à redoubler le plaisir des spectateurs.

« Une bouffée de fraîcheur, d’intelligence et de grâce que je vous conseille d’aller savourer (…). Un bonheur total. Un texte étincelant, une danse de l’esprit, un jaillissement d’idées, de propositions, de contradictions maîtrisées, un questionnement génial sur tout : la nature, la morale, Dieu, et une réponse à tout, et aussitôt une objection à la réponse, bref, une pensée libre, ouverte. »
Philippe Tesson – Le Figaro

Mercredi 30 juillet 2025

Camus... Sartre, miroir d'enfances

21h00 à l'Abbaye Saint-Claire

De Cliff Paillé daprès Le premier homme d’Albert Camus et Mes mots de Jean-Paul Sartre

Mise en scène : Cliff Paillé
Avec Alexandre Cattez et Cliff Paillé.
Compagnie Hé ! Psst !

Après « Tant qu’il y aura des coquelicots » que nous avions fort apprécié, voici une nouvelle proposition du même metteur en scène qui va nous permettre de voyager au coeur de l’enfance de deux grands écrivains : Sartre et Camus qui, dans l’imaginaire collectif sont devenus des figures antagonistes au mépris de leur proximité initiale ! Tous les deux, ont profondément marqué la vie intellectuelle de l’après-guerre tant dans leurs engagements que dans leurs oeuvres. Parmi ces dernières, figurent deux ouvrages à caractère autobiographique : Les Mots de Jean-Paul Sartre, terminé en 1963 et Le Premier Homme d’Albert Camus dont le manuscrit se trouvait dans sa sacoche en cuir ce 4 janvier 1960 lors de l’accident qui lui coûta la vie. Deux ouvrages attachants dont la confrontation espiègle fait ressortir à la fois les ressemblances et oppositions.

 

« Toute la mise en scène repose sur le texte et le jeu des comédiens qui l’incarnent avec force et subtilité. Les spectateurs se laissent porter par les mots, entre émotion et sourire, au fil des souvenirs partagés et des petites piques que s’envoient les protagonistes. Un dialogue plein d’esprit qui donne envie de se (re) plonger dans la lecture ! »
Marie-Félicia Alibert – www.ledauphine.com

Jeudi 31 juillet 2025

UBU Président.e

21h45 au Jardin des Enfeus

D’après le texte d’Alfred Jarry

Mise en scène : Isabelle Starkier
Avec Michelle Brûlé (accordéon), Clara Starkier, Stéphane Barrière (piano), Stéphane Miquel et Virgile Vaugelade (saxophone).
Sea Art

La pièce, créée à Broadway, est adaptée dans la version française. Elle raconte, du point de vue du pianiste, en 1964 à New-York dans un club de jazz, l’incroyable histoire d’une illustre cantatrice des années 30, sublime anti-diva qui, non seulement chantait faux mais s’affublait de costumes de sa conception, totalement extravagants ! L’histoire vraie, à la fois déchirante et cocasse est celle de Florence Foster Jenkins (1858-1944) qui hérite en 1909 de l’immense fortune paternelle, s’installe à New-York avec sa mère et mène une vie mondaine et excentrique qui la rend incontournable. A partir de 1912, ses « amis » l’applaudissent au Ritz-Carlton car « L’écouter en se moquant était une activité très chic » dixit S. Temperley. En 1944, elle remplit le Carnegie Hall ; cette fois, elle est éreintée par la critique. Crise cardiaque 5 jours après, et mort 1 mois après : elle a 76 ans. Avec cette montée en tension vers ce qui sera sa chute, on comprend que sa vie soit devenue une légende inspirant autant le cinéma que le théâtre.

« Le théâtre ne peut pas changer le monde à lui seul mais il peut nous aider à voir clair dans la confusion de notre époque(…) L’art reste un des derniers remparts contre la folie des hommes, en gardant à l’esprit cette leçon de Tchekhov : « Il ne suffit pas de dire que l’obscurité est ténèbres ; il faut y apporter la lumière, ne serait-ce qu’une étincelle, pour montrer qu’il y a autre chose que des ombres. »
Mohamed Kacimi

Vendredi 01 août 2025

Itinéraire de Pierrot, un comédien plutôt rigolo

21h00 à l'Abbaye Sainte-Claire

« Incroyable ! Réussir cet autoportrait si drôle et tendre, revisitant ses souvenirs quand on perd la mémoire. C’est prodigieux. Il a trouvé une astuce magique : c’est son complice qui servira de souffleur, tout en jouant la comédie. Du coup, on ne sait plus ce qui est joué, soufflé ou improvisé. La salle était enchantée. »
Daniel B – www.theatreonline.com

De Pierre Trapet

Mise en scène : Cédrick Lanoë
Avec Pierre Trapet et Cédrick Lanoë.
Compagnie Ceci Cela

Auteurs et interprètes, aussi complices à la scène que dans la vie, les deux comédiens se donnent la réplique : l’un dans le rôle de l’acteur et l’autre dans celui du souffleur, celui qui d’habitude, caché sous sa trappe, se dérobe aux regards ! Pierrot est là pour faire son autoportrait, convoquer ses souvenirs, ses lectures, ses impressions et réflexions sur le monde et les questions existentielles et surtout pour célébrer son amour du théâtre, la passion de toute sa vie et, c’est presque par inadvertance qu’il confie : « j’ai des soucis de mémoire, des difficultés parfois à retenir mon propre texte ». On comprend alors mieux la raison de la présence du souffleur. Mais ce dernier déborde largement de son cadre qu’il s’agisse de sa présence physique ou de ses interventions ! Le monologue du début se transforme alors en une partition d’équilibristes sur le fil de la complicité affectueuse des deux comédiens qui, en jouant à se surprendre, surprennent aussi le public ! Tous les soirs la partition se transforme au gré des improvisations et, grâce à la magie du théâtre, la contrainte de la déficience de la mémoire se métamorphose en créativité, jeux et rires.

Samedi 02 août 2025

Le voyage de Monsieur Perrichon

21h45 au Jardin des Enfeus

D’Eugène Labiche

Mise en scène : Frédérique Lazarini
Avec Cédric Colas, Emmanuelle Galabru, Hugo Givort, Arthur Guézennec, Messaline Paillet et Guillaume Veyre.
Artistic Athévains

« La famille Perrichon semble avoir cédé à cette course cinétique » qui s’empare du XIXe siècle : les personnages sont emportés dans un mouvement accéléré du début à la fin ! Bourgeois vaniteux de ces années du Second Empire, où s’affirment puissance de l’argent et progrès technique, M. Perrichon riche commerçant, carrossier de son état, souhaite fêter sa retraite et le diplôme de sa fille en partant en voyage pour la Mer de Glace dominée par le majestueux Mont-Blanc. Pour la 1ère fois, Monsieur, Madame et leur fille Henriette se retrouvent gare de Lyon direction Chamonix, où ils tombent nez à nez – quel heureux hasard ! – avec deux jeunes gens, Daniel et Armand, tous deux intéressés par la main de la demoiselle rencontrée au bal de la mairie du huitième arrondissement. Et voilà alors les deux jeunes gens engagés dans une lutte aussi bienveillante qu’acharnée afin de conquérir le coeur de la belle mais surtout de séduire le père dont la vanité et l’ingratitude si comiques seront mises à l’épreuve du voyage.
Belle occasion avec ce périple à toute allure aux multiples rebondissements de présenter des portraits cocasses mais non dépourvus de profondeur.

« Dans la grisaille ambiante, voilà que fait irruption la couleur ! Frédérique Lazarini et les siens redonnent vie à Labiche avec un talent fou, créant avec science autant qu’humour une partition drôlissime. En route pour les Alpes suisses ! Démodé Labiche ? Certainement pas dans cette délicieuse mise en scène, pétrie de trouvailles du début à la fin, jouant de divers registres et références, au cours de laquelle les péripéties du voyage de Monsieur Perrichon font montre d’un réjouissant relief. »
Agnès Santi – www.journal-laterrasse.fr

Informations pratiques

Billetterie

Ouverture :

  • Pour les adhérents du 25 au 28 juin 2025
  • Pour tous les spectateurs le le lundi 30 juin 2025

Hôtel Plamon – Rue des Consuls – 24200 Sarlat

Heures d’ouverture :

  • Du 25 juin au 16 juillet 2025
    Tous les jours, sauf le dimanche et le 14 Juillet : 10h – 12h et 15h – 18h
  • Du 17 juillet au 2 août 2025
    Tous les jours : 10h – 12h et 15h – 18h

La billetterie est ouverte sur les lieux de représentations 30 mn avant le début des spectacles

Location sur place, par correspondance ou par téléphone au 05 53 31 10 83.

Prix des places

  • Jardin des Enfeus : tarif unique de 25 € (sauf le 27/07 : 10 €)
  • Abbaye Sainte-Claire : tarif unique 20 € (sauf le 20/07 : 30 €)
  • Place de la Liberté : tarif unique de 30 €

Les places à l’Abbaye Sainte-Claire ne sont pas numérotées.

Tarifs réduits :

Les réductions ne sont pas cumulables.

 

  • Abonnements :
    • De 4 à 6 spectacles : – 10%
    • De 7 à 9 spectacles : – 15%
    • 10 spectacles et plus : – 20%
  • Groupes :
    • A partir de 10 personnes : – 10%
    • A partir de 20 personnes : – 20%
  • Enfants scolarisés de moins de 18 ans et étudiants : – 20%
  • Demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA et apprentis : – 20%
  • Carte d’adhérent et Presse non accréditée : – 10%

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