Grandeur Nature - Le fils du muet n'a pas la parole

Après une première résidence de travail au Logelloù (Côtes d’Armor) en juillet 2022, Michel Gendarme et Jean Sébastien Mariage décident de faire appel à Marguerite Papazoglou pour la deuxième étape de création au Paradis (galerie verbale).

Cette poésie parle de la marge, de ce qui est en lisière, de ce qui peut être vu depuis une cachette du point de vue d’un être indéfini, secret, par force, par survie. Son refuge est une forêt dans laquelle il enfouit sa vie, ses désirs, ses rêves, de laquelle il ne peut s’enfuir vraiment. Alors il longe la lisière, la frontière, ce qui le sépare des hommes. Il y a toujours une séparation, un muret, un ruisseau, l’écorce, la mousse, une route, les sons, les allures,les rires, les gestes. Les mots séparent comment une histoire s’ajoute à l’autre, comme une chaîne d’événements étouffés. Voir sans être vu, entendre sans être écouté

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